A l'occasion de la conférence sur le développement durable Rio+20, le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) a annoncé le lancement d'un nouvel indice appelé indice de richesse globale (inclusive wealth index, en anglais). L'objectif est de tenir compte de l'évolution du capital naturel, c'est-à-dire des ressources renouvelables et non renouvelables.
"L'indice de richesse globale, qui regarde au delà des indicateurs traditionnels que sont le produit intérieur brut (PIB) pour l'économie et l'indice de développement humain (IDH) pour le développement afin d'inclure un large panel d'actifs tels que la capital humain et naturel, montre au gouvernement la richesse réelle de leur nation et la durabilité de leur croissance", avance le Pnue.
Un rapport introduisant ce "PIB vert", présente les résultats de 20 pays, dont la France. Il pointe que les hausses du PIB et les progrès de l'IDH se font souvent au détriment du capital naturel. Ainsi, les pays dont la croissance est la plus forte, tels que les pays industrialisés et les pays émergents, sont ceux qui affichent la dégradation la plus rapide de leurs ressources naturelles.
La France se classe en 14ième position pour le PIB par habitant, en 9ième place pour l'IDH et en 3ième place pour l'indice de richesse globale par habitant. Le Pnue ambitionne de revoir ce nouvel indice tous les deux ans et d'élargir le calcul à d'autres pays.