La nouvelle génération d’enveloppes végétales est un sol vertical, où pousse une végétation extensive. C’est une surface ensemencée à l’image du tuf dans laquelle la végétation s’installe et colonise le matériau. L’équilibre qu’atteint l’association des végétaux permet une consommation en eau rationnelle, et peu d’entretien. Ce mur végétal se veut autonome. C’est un processus de végétalisation de la ville plus qu’un jardin vertical. Un milieu capable de se transformer dans le temps et d’évoluer en fonction des situations.
La clef de la réussite de ce processus qui fait l’objet d’un dépôt de brevet, est un système simple d’éléments végétalisés. Ce module est révolutionnaire, il est constitué d’une matière poreuse solide interconnectée dans tous les sens de l’espace, ensemensable, et d’un substrat. Les porosités permettent aux graines de germer, les concavités où circulent l’eau et l’air permettent à la plante de s’enraciner. Les racines iront chercher l’eau et les matières nutritives dans un substrat minéral. La porosité du complexe protège la façade du bâtiment, elle est étudiée pour être suffisamment importante afin que les plantes puissent se fixer, mais empêche la végétation ligneuse spontanée de s’installer (arbres et arbustes dont les racines pourraient endommager la structure du bâtiment). Les modules ont la faculté de s’empiler et se juxtaposer. Ceux que nous avons inventés peuvent prendre plusieurs formes constructives: celles du parpaing, de la brique, du panneau agrafé, etc. On peut imaginer qu’ils aient deux faces poreuses (lire la suite).
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