Environnement

Pour une gestion rationnelle de l'eau en Europe

via www.actu-environnement.com

L'Agence européenne pour l'environnement vient de plublier un rapport pour promouvoir une gestion rationnelle de l'eau en Europe.

Selon les pays, l'agriculture absorbe entre 33 et 80 % de l'utilisation totale de l'eau. Avec un système basé sur l'irrigation, le sud de la France, la Grèce, l'Italie, le Portugal, l'Espagne et Chypre comptent parmi les plus gros consommateurs. Pour l'essentiel, cette eau s'avère détournée du milieu naturel. Du fait de l'évapotranspiration et de la consommation des plantes, 70 % de la ressource ne retournera en effet pas dans les sols.

Le réseau d'eau potable représente pour sa part environ un cinquième de la consommation d'eau en Europe. Si les performances de l'électroménager ont progressé ces dernières années, les chasses d'eau - elles - constituent toujours un poste important : elles pèsent entre 25 et 30 % sur la consommation d'eau domestique.

Autre élément perturbateur : les barrages hydroélectriques qui modifient les débits des cours d'eau et impactent les systèmes naturels.

Les outils pour une meilleure gestion

L'AEE conseille de s'appuyer à la fois sur des mesures économiques ainsi que législatives, des innovations techniques et des outils normatifs. Ainsi, pour l'agence, le prix de l'eau devrait prendre en compte le coût d'approvisionnement ainsi que celui supporté par l'environnement pour son exploitation. Des objectifs environnementaux en fonction de la durabilité de la ressource devraient également être définis.

Concernant le secteur agricole, l'AEE considère qu'une des mesures les plus importantes serait de changer les tuyaux (55 % d'amélioration de l'efficacité) et les systèmes d'arrosage (75%). Elle recommande d'orienter les cultures agricoles vers des plantations moins gourmandes en eau et, pour éviter la concurrence avec la ressource en eau potable, conseille l'utilisation des eaux usées épurées (lien vers le dossier !).

Particuliers, bâtiments publics, entreprises et industries, la diversité des consommateurs impose le recours à une large palette d'outils de réduction de la consommation : suivi des consommations, recyclage, récupération de l'eau de pluie, réduction des fuites dans les réseaux de distribution, etc.

• Pour télécharger le rapport de l'AEE

 

Recycler des matériaux de démolition

 

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 Le  projet de renouvellement urbain du quartier duTransvaal à la Haye prévoit la démollition de 3000 maisons sur 12 ans.

Afin de valoriser localemenent les matériaux issus de ce chantier de démolition, l'agence néerlandaise d'architecture 2012Architecten propose de créer un site temporaire de stockage et de vente à partir de conteneurs maritimes. Organisés en plateforme, l'ensemble des conteneurs contribuent à la création d'un espace public d'échange pendant la durée du projet.

 

Un guide de vulgarisation des statistiques du développement durable en Europe

Eurostat, l'Office statistique de l'Union européenne  vient de publier un ouvrage intitulé "Figures for the Future – 20 years of sustainable development in Europe? A guide for citizens" à l'occasion du Sommet de Rio+20.

Cette publication( en anglais) de 160 pages présente, dans un style nouveau et facilement compréhensible, 70 des indicateurs du développement durable de l'UE qui sont utilisés pour mesurer et suivre la mise en œuvre de la Stratégie de développement durable de l'UE.

La publication est complétée par quatre vidéos sur la croissance verte, l'économie verte et la pauvreté.

Les statistiques et le développement durable sont souvent perçus comme des concepts abstraits. Le but de cette publication est de les rendre accessibles et compréhensibles par tous les citoyens, et non pas seulement par les spécialistes, en utilisant un style narratif présentant les données sous la forme d'histoires attrayantes,  telles que:

• Comment notre climat a-t-il concrètement changé ?
• En quoi est-ce lié à la consommation d'énergie et aux transports ?
• Que signifie être pauvre en Europe? Y'a t'il autant d'oiseaux qu'avant ?
• La vie des Européens s'est-elle améliorée ces 20 dernières années ? 

Adoptant une approche centrée sur les préoccupations humaines, les quatre vidéos complètent l'analyse.

 

Les défis bâtiments et santé | Colloque 2012

 

 Le Colloque Bâtiment et Santé : 24 mai 2012 à Angers

Organisé par l’association Bâtiment Santé Plus, présidée par le Dr. Suzanne Déoux,  l’Institut supérieur de la santé et des bioproduits d’Angers (ISSBA) et les étudiants du Master Risques en santé dans l’environnement bâti (RISEB), la deuxième édition du colloque les Défis bâtiment et santé aura lieu le le 24 mai 2012 à Angers.

 

 

Produits de construction & Santé, le thème de l’édition 2012  

Au cours du XX^e siècle, la prise de conscience de l’impact sanitaire des matériaux a été largement liée aux lourdes conséquences de l’utilisation diffuse de produits à base d’amiante, pourtant matériau naturel. Qu’ils soient minéraux ou organiques, biosourcés ou issus de la pétrochimie, tous les produits de construction doivent être caractérisés  par différents critères sanitaires. Lesquels ? Quelles sont les méthodologies d’évaluation ?

Quel est leur impact sur la qualité de l’air intérieur ? Quelles sont leurs émissions radioactives ? Leur comportement face au développement fongique ? Les matériaux des réseaux de distribution d’eau influencent-ils la qualité d’alimentation humaine ?

Toutes ces questions seront débattues lors des prochains DÉFIS BÂTIMENT & SANTÉ, par des intervenants aux compétences reconnues sur les diverses thématiques.

Cette manifestation qui bénéficie du soutien de divers acteurs de la santé et de la construction (Ministère de la Santé, industriels, maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre…) s'adresse à un public très large :

• décideurs politiques,
• collectivités territoriales,
• acteurs du bâtiment : programmistes, architectes, bureaux d’études, techniciens, industriels, entrepreneurs et artisans, promoteurs, constructeurs, bailleurs sociaux, sociétés de maintenance…
• professionnels de la santé, de la formation et de l’éducation.

Pour en savoir plus et s'inscrire en ligne : le site Des défis bâtiments et santé.

 

Le trophée Bâtiment et Santé

 

Parallèlement, le Moniteur, l’association Bâtiment Santé Plus, et les étudiants du master Risques en santé dans l’environnement bâti de l’ISSBA (Angers) lancent les Trophées Bâtiment et Santé. Le prix vise à récompenser les maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage mettant en avant la santé dans la conception et la réalisation de leurs bâtiments.

 

>  Pour participer, cliquer-ici

Réversibilité

 

Après le réseau électrique intelligent, voici l'eau intelligente, dixit IBM | GreenUnivers

Après le réseau électrique intelligent, voici l'eau intelligente, dixit IBM | GreenUnivers.

Tout comme le smartgrid peut révolutionner la transmission de l’électricité, un système intelligent de distribution d’eau s’avèrera indispensable : c’est ce qu’a compris IBM, qui en plus d’avancer dans le smartgrid développe un arsenal de solutions pour la gestion de l’eau, un marché que le groupe estime à plus de 20 milliards de dollars d’ici 5 ans. IBM et Intel ont donc formé un partenariat pour développer l’application de l’informatique à l’utilisation optimale de l’eau douce, qui ne représente que 1% de l’eau disponible sur terre.

Voralberg

Le développement durable dans la conception urbaine et architecturale

• Un dossier du CAUE 78 

Ecopal : Economie et écologie Partenaires dans l'Action Locale

Ecopal : Economie et écologie Partenaires dans l'Action Locale.

L'association ECOPAL aide un réseau de 200 entreprises du bassin dunkerquois à la mise en place de synergies entre elles (mutualisation de moyens et de services, réutilisation de déchets dans les cycles de production, transferts énergétiques et hydriques, recherche de filière de valorisation de déchets, sensibilisation et information des entreprises sur les bonnes pratiques environnementales).

La FNTP lance un site internet dédié aux bonnes pratiques environnementales.

Afin de mieux faire connaître les bonnes pratiques environnementales et les promouvoir auprès des maîtres d’ouvrage, la FNTP a développé en janvier dernier un site internet pour tous ceux qui souhaitent trouver des solutions innovantes et concrètes pour construire ou entretenir des équipements publics dans un meilleur respect de l'environnement.

 + Le site des bonnes pratiques environnementales

Réduction des déchets ménagers à la source

La 27e Région - Blog.

Le conseil régional du Piémont réduit les déchets ménagers.

Dans la région du Piémont, dans le Nord de l’Italie, une quarantaine de grandes surfaces vendent des produits ménagers en vrac : les consommateurs achètent un seul flacon, puis, ils le remplissent de produit, autant de fois qu’ils le souhaitent, dans distributeurs placés dans les points de vente. A la base de l’opération : le conseil régional. 

Dans le cadre de sa politique de réduction des déchets, il a identifié cette solution pour diminuer la production même des déchets. Depuis septembre 2007, date à laquelle le projet a été lancé, 291 056 litres de produit ont été écoulés. 63% des flacons achetés sont réutilisés. 

Résultat, l’initiative a permis d’économiser 465,6 Mwh d’électricité, 46,32 millions de litres d’eau, 6,2 tonnes de papier, et évité la diffusion de 30,9 tonnes de Co2 dans l’atmosphère. 

Place à de nouveaux producteurs locaux.

Pour mettre en place le dispositif, le conseil régional a réuni autour de la table les distributeurs et les producteurs de produits ménagers. Les premiers ont tout de suite vu l’intérêt proposer à leurs clients une démarche écologique. Les multinationales productrices de produits ménagers, ont, elles, rechigné. Ce sont deux PME italiennes qui se chargent de fournir les produits, ce qui évite des longs transports. Une partie de ces produits est labélisée « Ecogoccie » un label écologique. 

Outre ses effets pour l’environnement, le projet stimule donc la production nationale et soulage le portefeuille du consommateur. En tout, le conseil régional a investi environ 300 000 euros dans l’opération. Il s’agit d’une aide à la mise en marche de chaque machine, et surtout, d’un grand effort de promotion et de sensibilisation du public, notamment via un site internet, des distributions de dépliants et des relations presse. De l’aveu même de la Coop, un distributeur coopératif qui compte 1200 points de vente dans la péninsule, ce type de projets ne fonctionne que si les pouvoirs publics les soutiennent et les font connaître auprès du grand public.

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