La réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation au changement climatique sont des enjeux majeurs pour les collectivités locales chargées de mettre en œuvre leur plan climat énergie territorial (PCET). Parmi les leviers d’actions pour abaisser la concentration de dioxyde de carbone dans l’air, les plantations d’arbres en ville suscitent un intérêt croissant pour piéger une partie du CO2 excédentaire à la source. Mais, une question vient aussitôt à l’esprit : une hausse des arbres en ville est-elle en mesure de jouer un rôle significatif vis-à-vis du cycle du carbone ? Et dans quelle proportion ?
Pour répondre à ces questions, le Grand Lyon a réalisé une étude pour évaluer la quantité de carbone stocké dans les arbres de la communauté urbaine.
- Un arbre absorbe 20 tonnes de CO2 pour produire un m3 de bois.
- A l’échelle du Grand Lyon, les espaces arborés stockent 55 tonnes de carbone par hectare.
- Dès que le taux de couverture arborée d’une ville dépasse 30 %, les arbres urbains constituent un réservoir de carbone intéressant.
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