Depuis Emilio Ambaz jusqu’à Jean Nouvel, de nombreux architectes se sont lancés dans le camouflage des bâtiments sous une couche de verdure. Une fois les images communiquées, et pour respecter l’image voulue, il faut bien admettre que les solutions à disposition sont peu nombreuses. Et la plupart des techniques proposées font fi des conditions naturelles des plantes, c’est-à-dire avoir un sol dans lequel installer leurs racines et s’adapter au climat sous lequel elles vivent.
Faut-il remettre en cause ce courant d’architecture ? Ou développer plutôt de nouvelles techniques ? Abandonner ce type de façades serait renier les capacités du végétal à aider les urbains. En effet, les plantes sont capables de filtrer les poussières, de fixer les polluants et d’améliorer l’humidité de l’air. Dans notre ville du futur, les enveloppes végétales seront donc un outil écologique incontournable, elles représentent aussi un potentiel de surfaces qui participeront aux maillages verts urbains (...)
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