Environnement

Les cleantech prennent l’ascenseur

La cavalcade dans les escaliers ne sera bientôt plus l’unique moyen « écolo » de rejoindre son poste de travail. La société espagnole MP-Ascensores vient en effet de dévoiler son projet MP-E3, soit le premier ascenseur « vert » de l’histoire. Une cleantech qui pourrait équiper nos immeubles de bureaux et d’habitation dès 2011. Mené par un poids-lourd du secteur (plus de 10 000 ascenseurs installés par an), le projet ibérique repose sur une série d’innovations techniques. A commencer par l’intégration d’un variateur de fréquence au sein du moteur du MP-E3. Un procédé qui devrait permettre de réduire sensiblement la consommation d’énergie de l’équipement. Parallèlement MP-Ascensores planche aussi sur un système dans lequel l’ascenseur agirait comme générateur de courant : « Quand un ascenseur se met en mouvement, cela produit une énergie.

Avec un moteur synchrone et un contrôleur adapté, on peut récupérer cette énergie pour la ré-injecter dans le réseau électrique », explique Juan de Dios Granados, chef du projet MP-E3. Au-delà du moteur, le projet MP-E3 cherche plus globalement à minimiser l’utilisation d’énergie de l’équipement. Parallèlement MP-Ascensores planche aussi sur un système dans lequel l’ascenseur agirait comme générateur de courant : « Quand un ascenseur se met en mouvement, cela produit une énergie. Avec un moteur synchrone et un contrôleur adapté, on peut récupérer cette énergie pour la ré-injecter dans le réseau électrique », explique Juan de Dios Granados, chef du projet MP-E3.

Au-delà du moteur, le projet MP-E3 cherche plus globalement à minimiser l’utilisation d’énergie au sein d’un équipement souvent désigné comme énergivore. Une démarche qui passe notamment par des astuces visant à réduire le poids du monte-charge ou par la mise en place d’un système d’éclairage basse consommation. « Aujourd’hui, une cabine d’ascenseur reste allumée toute la journée, alors qu’il existe des contrôleurs électroniques capables de l’éteindre s’il n’y a personne dedans », précise Juan de Dios Granados. Pour ce projet, MP-Ascensores a reçu le soutien de la Corporation Technologique d’Andalousie, ainsi que la collaboration de chercheurs issus des universités de Cadix et de Séville. Toutes les idées sont bonnes à prendre pour atteindre des sommets.

Innovation le journal : « Investissement vert et mesuré »

Afin de devenir une référence en matière de production électrique durable et décentralisée, grâce à l’exploitation de centrales solaires photovoltaïques, Solactiva France, spécialiste des solutions d’électricité solaire photovoltaïque, lance la filiale Solactiva Invest.

S’appuyant sur le dispositif « ISF-PME » rattaché à la loi sur le travail, l’emploi et le pouvoir d’achat - dite « TEPA », qui permet aux contribuables soumis à l’ISF de bénéficier de réduction d’impôts lorsqu’ils investissent dans des PME, la structure aura pour mission de créer des « centrales photovoltaïques intégrées aux bâtiments afin de produire de façon locale une électricité verte. » « Nous prévoyons de collecter 1,5 million d’Euros dans la première phase d’investissement, ce qui nous permettra de mettre en service un minimum de 1 MWc réparti en centrales de 30 kWc à 200 kWc entre juin 2009 et 2011.

Ceci permettra d’éviter l’émission de 10 600 tonnes de CO2 pendant la durée d’exploitation de ces centrales. Solactiva Invest offre ainsi l’accès à un investissement vert et mesuré  » témoigne Fernando Rosado Cortes, directeur et fondateur de Solactiva. Jusqu’en décembre 2009, Solactiva Invest devra&it se concentrer sur la collecte de fonds et le démarrage des premiers projets d’investissement. Les premières centrales installées devraient être mise en production dès janvier 2010.

+ Le site de Solactiva

Quelle est la valeur économique des écosystèmes

Millennium Ecosystem Assessment.

L’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (EM) est un programme de travail international conçu pour répondre aux besoins des décideurs et du public en matière d’information scientifique relative aux conséquences des changements que subissent les écosystèmes pour le bien-être humain ainsi qu’aux possibilités de réagir à ces changements.

+ Evaluation des écosystèmes pour le Millénaire

+ Le rapport "Approche économique de la biodiversité"

Feu vert pour le London Array, pemier parc éolien offshore du monde

Cet automne démarrera la construction du plus grand parc éolien en mer (offshore) du monde, le London Array, dans l’estuaire de la Tamise, un projet de 1 GW - autant qu’un réacteur nucléaire, de quoi alimenter 750.000 foyers.

Un projet sauvé de l’abandon par la décision du gouvernement britannique de doubler ses subventions à l’électricité des éoliennes en mer, qui a poussé ses trois investisseurs (le danois Dong Energy, le groupe d’énergie allemand E .ON et Masdar, le projet d’énergies nouvelles d’Abou Dhabi) à remettre au pot 2,2 milliards d’euros.

+ Le site du projet London Array

+ Sur le site de Green Univers

Cradle to cradle > Empreinte écologique

Récupérer les matières pour les réutiliser à l’infini, c’est le concept d’éco-conception « cradle-to-cradle » (du berceau au berceau), imaginé par l’architecte américain William McDonough et Michael Braungart, chimiste allemand spécialiste du cycle de vie des produits et ancien activiste de Greenpeace

Encore peu connus en France, l’architecte designer William McDonough et le chimiste allemand Michael Braungart sont pourtant deux personnalités de l’écologie industrielle. Leur ouvrage "Cradle to Cradle" date déjà de 2002. Leur credo, il est vrai, diffère des courants plus connus de l’écologie : loin d’une approche décroissante, ils défendent une consommation « intelligente », fondée sur la réutilisation permanente des matières et des objets.

Tous deux préconisent une « empreinte écologique positive », à travers une philosophie d’éco-conception qui consiste à penser le produit dès l’origine pour lui donner ensuite plusieurs vies. Et idéalement, le réutiliser à l’infini, y compris pour d’autres usages que sa fonction initiale. Eric Allodi, représentant en France de la technologie « CtoC », explique le procédé : « Toutes les matières qui composent un produit sont analysées pour identifier ce qui peut être recyclé et dans quelles filières de recyclage on peut les orienter, pour recréer de la matière première. »

Aujourd’hui, rares sont les produits pensés pour être recyclés, pourtant les solutions techniques existent. Eric Allodi donne l’exemple de la moquette « dépolymérisable » (la suite).

+ Le site Cradle to cradle

Santé & environnement

Propositions pour un deuxième plan national santé-environnement (PNSE2) 2009 - 2013 - La Documentation française. 

L'impact de la dégradation de l'environnement sur la santé humaine est à la fois une des préoccupations majeures de santé publique et un thème écologique central, au même titre que la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la biodiversité. Le présent rapport résulte des travaux d'un groupe partenarial (n° 20) du Grenelle de l'environnement associant des représentants de l'ensemble des parties prenantes concernées et vise à proposer au gouvernement un deuxième Plan National Santé-Environnement (PNSE 2) conformément aux engagements pris antérieurement et selon les directives des ministres concernés 

Ce deuxième Plan National couvre la période 2009-2013 et a pour ambition, dans la continuité du PNSE1, de définir des priorités d'action pour réduire l'impact sanitaire de l'environnement et notamment des pollutions environnementales. Il s'articule avec l'ensemble des autres plans de santé publique et complète les plans destinés à protéger l'environnement, en s'intéressant prioritairement aux répercussions sur l'homme de la dégradation de l'environnement et de ses milieux de vie.

• Le rapport