Surveillance de la qualité de l'air
"Ring around tree", jardin d'enfants, Tezuka Architects, Tokyo
Un décret
Un décret du 2 décembre 2011 définit les conditions de surveillance de la qualité de l'air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP). Ce nouveau texte instaure de manière progressive cette obligation :
Des valeurs-guides
Des valeurs-guides pour les formaldéhyde, gaz incolore principalement utilisé pour la fabrication de colles, liants ou résines, et pour le benzène, substance cancérogène aux effets hématologiques issue de phénomènes de combustion (gaz d'échappement, cheminée, cigarette, etc.), complètent de décret.
Ces valeurs-guides après avis de l'Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), en conformité avec celles définies par l'Union européenne et, par l'Organisation mondiale de la santé, correspondent à un niveau de concentration de polluants dans l'air intérieur, pour un espace clos donné, à atteindre dans les délais requis afin d'éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine.
Pour aller plus loin sur le Web
Un partenariat entre l'Office québécois de la langue française, le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs et le Bureau de normalisation du Québec a permis de valider et de rendre disponible une terminologie illustrant certains concepts en matière de développement durable, dont quelques-uns sont propres à la démarche québécoise.
L'Office a donc réalisé l'une des actions prévues dans son plan d'action de développement durable durable : la mise en ligne d'un dictionnaire du développement durable.
> Pour accéder au dictionnaire en ligne.
GreenHouse Gas Protocol (GHG Protocol) a été lancé en 2001 par le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD) et le World Resources Institute (WRI). Il est développé en partenariat avec des entreprises, des ONG et des gouvernements, afin de créer un cadre commun de comptabilité et de reporting, et des outils de mesure et d’action pour lutter contre le changement climatique. Le GHG Protocol est actuellement la méthode la plus utilisée à l’échelle internationale.
Le GHG Protocol découpe le périmètre opérationnel des émissions de gaz à effet de serre d’une organisation de la façon suivante :
Les premiers retours d’expérience des tests des deux derniers standards (scope 3 et empreinte produit) viennent d’être publiés, et à l’issue de ce processus itératif, une nouvelle version de ces standards sera publiée au printemps 2011.
Parmi la soixante d’entreprises participant à ces tests, on trouve Airbus et Veolia Eau pour la France, Autodesk, BT, Deutsche Telekom, Lenovo, SAP et Siemens pour le secteur des TIC.
Les entreprises ayant testé le scope 3 en concluent que la norme est « opérationnelle », et qu’elle permet d’établir un reporting annuel. De la même façon, les entreprises ayant travaillé sur l’empreinte produit en concluent que la norme ne présente pas de difficulté et se révèle même très utile.
Au-delà du simple objectif de comptabilité et de reporting, les entreprises utilisatrices de ces deux standards constatent qu’ils permettent d’identifier de réelles opportunités de réduction des émissions, et de gérer les priorités en la matière. Et constitue également un moyen efficace de mobilisation du management pour identifier les risques et les opportunités de la supply chain en matière d’émissions. Enfin, on pourrait parier que l’utilisation de ces deux standards permettent aussi d’offrir un véritable avantage compétitif et un facteur de différenciation des produits pour les entreprises qui s’y conformeront.
via www.greenit.fr
TIROLE Jean, Conseil d'analyse économique Organisé en décembre 2009, le Sommet de Copenhague a pour objectif de donner suite aux engagements pris dans le cadre du Protocole de Kyoto de 1997, qui fixait aux 38 pays les plus industrialisés, des objectifs de réductions des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur la période 2008-2012. Le sommet a également pour but d'élargir la lutte contre le changement climatique à l'échelle mondiale. C'est dans ce contexte que le présent rapport a été réalisé. Jean Tirole estime que " la réaction institutionnelle au défi climatique n'a jusqu'ici pas été à la hauteur des enjeux malgré de nombreux efforts concertés à partir de 1990, date du premier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ". Pour Jean Tirole les conditions nécessaires à l'élaboration d'un accord international sur le changement climatique sont :
Le rapport est accompagné de commentaires et de nombreux compléments sur le sujet.