Les discours politiques et médiatiques pointent souvent le coût du soutien aux énergies renouvelables. L'inventaire des aides publiques réalisé par "The World Energy Outlook 2010" (OCDE) infirme cette idée reçue. En 2010, les aides publiques allouées pour la production d'électricité étaient encore 5 fois supérieures aux aides attribuées aux EnR.
Tvilight combine l’équipement, un petit module intelligent incluant des capteurs, la communication sans-fil, un gradateur pouvant être installé sur n’importe quel lampadaire supportant l’éclairage réglable, et un logiciel moderne qui contrôle l’éclairage des rues, la consommation d’électricité et l’analyse les données relatives au trafic. Le système détecte la présence de personnes pour contrôler l’intensité lumineuse par endroit. La lumière est faible en dehors des heures de pointe, mais lorsqu’un piéton, cycliste ou automobiliste est détecté, la lumière retrouve toute sa luminosité.
via thisbigcity.net
Fortement impliquée dans le programme européen Cash(1), la ville des Mureaux (78) vient de lancer une plate-forme de formation, de recherche et d’information sur l’efficacité énergétique et l’électromobilité dans la ville du futur. L’objectif est de devenir une référence en matière d’optimisation énergétique.
Le programme Cash est l’un des 56 projets développés dans le cadre d’Urbact(2) lui-même dédié à promouvoir le développement durable en milieu urbain par l’échange et la capitalisation d’expériences. Rassemblant un réseau de dix villes et une région(3), Cash, qui en est aujourd’hui à sa phase d’application, vise à proposer des solutions et promouvoir de nouvelles politiques de rénovation énergétique pour un habitat social durable et abordable dans l’Union européenne.
Outre un plan d’actions local défini par chacun des partenaires, le réseau a élaboré neuf recommandations politiques regroupées en quatre points :
L’idée, globalement, est d’être prêt pour la politique de cohésion 2014-2020 avec, en ligne de mire, l’objectif réaffirmé de réduire de 20% la consommation énergétique de l’Ue d’ici 2020.
- Améliorer la connaissance des besoins et des sources locales d’énergie
- Développer la participation citoyenne
- Offrir des options de financement claires et stables
- Renforcer les compétences des autorités locales.
L'Institut pour la Conception Ecoresponsable du Bâti (ICEB) estime que la RT 2012 n'est pas assez ambitieuse pour atteindre les objectifs de réduction de la consommation énergétique dans les bâtiments. De même, le prochain objectif fixé, celui des bâtiments à énergie positif ne serait pas pertinent. Explications avec Alain Bornarel, le vice-président de l'Iceb.
Les technologies utilisées actuellement pour le stockage restent chères et à durée de vie limitée (et repose sur le captage d'un flux variable dans le temps tel que le rayonnement solaire). De nouvelles technologies de stockage basées sur la photosynthèse biologique pourraient bien changer la donne. Simultanément elle pourrait rendre les utilisateurs plus « consomm’acteurs ». Les nombreux projets de recherche pourraient bouleverser le déploiement des ENR... Explications.
Source : L'Expansion
Dans le 10ème arrondissement à Paris, le bailleur social ICF Habitat La Sablière expérimente dans le cadre de la réhabilitation d'un ancien immeuble bureau en résidence sociale de 63 appartements et la construction de 19 logements sociaux, le principe ERS (Energy Recycling System) mis en place par l'entreprise Biofluides Environnement
La technologie ERS BIOFLUIDES ENVIRONNEMENT® consiste à recycler la chaleur perdue dans les eaux usées, notamment celles des douches, des baignoires, des lave-linges et lave-vaisselles, (très abondantes à certaines heures de la journée) au profit des installations de chauffage, d’eau chaude sanitaire, de ventilation ou tout autre process utilisant des fluides caloporteurs à moins de 50°C.
Grâce à ce procédé, 55% des besoins en eau chaude sanitaire sont couverts pour les deux immeubles.
Ce record mondial, réalisé en coopération avec les Universités allemandes d'Ulm et TU de Dresde, a été mesurée par l'organisme d'accréditation des installations d'essais (SGS). La campagne de mesures a également validé les performances élevées des cellules photovoltaïques organiques (OPV) par rapport aux technologies traditionnelles avec une lumière faible et à des températures élevées.
Le taux de conversion de 12% obtenu sur une taille standard de 1,1 cm2, combine en réalité deux matériaux absorbants - brevetés - qui convertissent la lumière sur différentes longueurs d'onde. En effet, l'utilisation de deux matériaux absorbants différents génère une plus forte récupération de photons et améliore considérablement la récupération énergétique à travers un plus haut signal de phototension.
via www.enerzine.com
Un réseau de chaleur et de froid exemplaire
(via Science et Environnement)
© Philippe Guignard
Pour chauffer et refroidir l'éco quartier de l'Ile Seguin (sur le site des anciennes usines Renault) ainsi que l'ensemble immobilier du Pont de Sèvres, Idex construit actuellement un réseau de chaleur et de froid particulièrement performant au niveau environnemental et urbanistique.
Aujourd'hui, l'équivalent de 5000 logements (80 000 m2 de rénovation et 300 000 m2 de neuf) est d'ores et déjà chauffé et refroidit par le réseau de chaleur et de froid.
A horizon 2020, l'installation assurera le bien-être thermique de plus de 10 000 habitants et 15 000 salariés. La ZAC Seguin comprendra en effet 15 000 équivalents logements (45% logements, 33% bureaux, 22% activités et équipements publics) pour une superficie totale de 1 000 000 m2, soit 150 000 m2 de rénovation urbaine (en 2015) et 850 000 m2 de constructions neuves RT 2005/RT 2012 (en 2020).
Trois sources d'énergies différentes pour 65% d'EnR&R
Pour atteindre un taux de 65% d'EnR&R, le réseau déployé par Idex combine trois sources d'énergies vertes différentes :
Selon les niveaux de températures, des thermo frigo pompes iront puiser dans un aquifère superficiel (10 puits forés dans la craie pour un débit supérieur à 1000 m3/h) pour chauffer les bâtiments l'hiver (avec une puissance de 20 MW) ou les refroidir l'été (avec une puissance de 25 MW).
Ce procédé est novateur car il offre la possibilité de faire du stockage géothermal inter saisonnier ; il n'avait, jusqu'à ce jour, jamais été utilisé en France à cette échelle.
Trois centrales de production d'énergies invisibles dans un environnement urbain à forte densité
L'échangeur vapeur est totalement intégré à l'infrastructure d'une copropriété. Les groupes froids et le stockage de glace se trouvent quant à eux dans les culées creuses du Pont de Sèvres. La centrale thermo frigorifique est enterrée. Ses infrastructures énergétiques invisibles ont donc permis aux architectes des bâtiments de laisser libre court à leur talent sans contrainte visuelle liée aux installations techniques de chauffage et de climatisation (cheminées, tours aéro-réfrigérantes, ect...).
Un projet environnemental reconnu et soutenu
Les ambitions environnementales d'Idex pour le réseau de chaleur et de froid de la ZAC Seguin ont été reconnues par le ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement : le réseau est le premier réseau français agréé BBC RT 2012 (commission TITRE V mai 2012).
De plus, afin de soutenir Idex dans les investissements nécessaires à un tel projet, une aide à hauteur de 4,2 M€ lui a été octroyée par l'ADEME à travers le Fonds chaleur.
Le Laboratoire d'Architecture Intégrée, AirDesignLab, finaliste du Grand Prix de l'Innovation 2012 de la Ville de Paris, propose de transformer les cheminées des toits de Paris en cheminée de rafraîchissement non seulement pour faire baisser les consommations énergétiques des immeubles parisiens mais aussi pour de Paris un modèle de ville de durable.
La réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation au changement climatique sont des enjeux majeurs pour les collectivités locales chargées de mettre en œuvre leur plan climat énergie territorial (PCET). Parmi les leviers d’actions pour abaisser la concentration de dioxyde de carbone dans l’air, les plantations d’arbres en ville suscitent un intérêt croissant pour piéger une partie du CO2 excédentaire à la source. Mais, une question vient aussitôt à l’esprit : une hausse des arbres en ville est-elle en mesure de jouer un rôle significatif vis-à-vis du cycle du carbone ? Et dans quelle proportion ?
Pour répondre à ces questions, le Grand Lyon a réalisé une étude pour évaluer la quantité de carbone stocké dans les arbres de la communauté urbaine.
L'Etat californien a mis à la disposition des industriels et du secteur de la restauration un outil permettant de cartagraphier les stations de traitement des déchets organiques, afin de potentialiser les ressources pour la production de biogaz.
Le Syndicat des énergies renouvelables souhaite, à travers le Livre blanc des énergies renouvelables, apporter son concours à la définition de la politique énergétique française à l’horizon 2030 avec un souci prioritaire : contribuer à la relance durable de notre économie.
S’appuyant sur l’expérience de terrain de ses 500 entreprises adhérentes, qui couvrent l’ensemble des filières renouvelables électriques et thermiques, il entend démontrer à quelles conditions les énergies renouvelables peuvent à la fois participer au mix de production énergétique en préservant l’environnement et constituer le fer de lance d’une nouvelle dynamique industrielle, innovante, créatrice d’emplois et exportatrice.
Feuille de route du SER pour 2020, ce livre blanc présente les projections 2030 et décline douze propositions, accompagnées d’outils, pour parvenir à ces objectifs : 25 % d’énergies renouvelables dans notre consommation en 2020 et création de 125 000 emplois supplémentaires à cet horizon.
Basée à Londres, XCO2 a développé une éolienne de petite puissance à axe vertical qui est pratiquement silencieuse et sans vibration, et donc parfaitement adapté aux sites urbains
De conception simple et robuste, son entretien et sa maintenance s’en trouvent facilitées.
Par leurs capacités à absorber ou libérer de la chaleur, tout en maintenant une température constante, les matériaux à changement de phase (MCP) consituent une solution d'avenir.
Une étude américaine (Lux Research) estime que le marché des MCP passera de 0 dollar aujourd'hui à 300 millions d'ici 2020.
A noter qu'à épaisseur égale, la performance énergétique des panneaux à intertie thermique est 12 fois supérieure à celle du béton. Un bel avenir dans les secteurs de la rénovation énergétique des bâtiments anciens, des fermes de données, des bâtiments à structure légère...
Pour en savoir plus sur les MCP :