Cet immeuble londonien de 29 appartements est le premier bâtiment de neuf étages totalement construit en bois selon un procédé de préfabrication. Sa réussite atteste de l'intérêt du bois massif face au béton-acier : viabilité financière, faible impact écologique, bilan carbone exemplaire, chantier à faibles nuisance, performances acoustiques.
Conçue par le cabinet londonien Waugh Thistleton, cet immeuble a demandé une collaboration étroite entre concepteurs, ingénieurs structures et le fabricant des panneaux massifs contrecollés établi dans le Vorarlberg (Autriche). Résultat de nombreuses rencontres, de tests et de remises en cause, cet ouvrage a pu être construit quasi uniquement en bois : murs porteurs, planchers, escaliers et cage d'ascenseur. Seul le premier étage, qui héberge des commerces, est en béton tandis que la façade est agrémentée de panneaux bois-ciment.
Au-delà des performances environnementales (186 tonnes de carbone stockées) liées à l'utilisation du bois, le principe de préfabrication a permis de réduire considérablement les délais de construction (9 semaines) et les nuisances de chantier. Comprenant déjà les fenêtres, les portes et les ouvertures pour passer les gaines techniques, les panneaux en bois massif contrecollé ont été livrés au fur et mesure de l'avancée du chantier.
Par leurs capacités à absorber ou libérer de la chaleur, tout en maintenant une température constante, les matériaux à changement de phase (MCP) consituent une solution d'avenir.
Une étude américaine (Lux Research) estime que le marché des MCP passera de 0 dollar aujourd'hui à 300 millions d'ici 2020.
A noter qu'à épaisseur égale, la performance énergétique des panneaux à intertie thermique est 12 fois supérieure à celle du béton. Un bel avenir dans les secteurs de la rénovation énergétique des bâtiments anciens, des fermes de données, des bâtiments à structure légère...
Pour en savoir plus sur les MCP :
Un groupe de recherche de l'Université d'Innsbruck, dans la région du Tyrol, a développé un procédé de nano-infiltration capable de rendre le bois plus résistant au feu, aux insectes, au vent ou encore aux champignons.
Un procédé inspiré par la nature
En travaillant à partir de bois de qualité relativement basse tel que le pin, très courant en Autriche, ce procédé permet l'obtention d'un bois dont les propriétés égalent celles de bois durs. Le procédé est constitué des étapes suivantes. En plaçant les échantillons de bois -jusqu'à un mètre de long- dans un micro-onde industriel en partie sous vide, le bois sèche à partir du coeur et les pores ne se ferment pas complètement. Ensuite, le bois est immergé dans une solution d'eau saline et d'oxydes de silicium et est à nouveau séché à l'aide du micro-onde. A la suite de cette opération, des nanoparticules d'oxyde de silicium sont incorporées dans la matrice de bois, près de la surface. Les résultats obtenus par l'équipe de l'Université d'Innsbruck montrent qu'il est possible de rendre les propriétés d'un bois bon marché aussi bonnes que celles d'un bois de feuillus relativement cher en utilisant ce procédé de nano-infiltration. De plus, le matériau obtenu est non toxique et est considéré comme respectueux de l'environnement : il permet par exemple de se passer de l'utilisation de bois tropicaux ou de produits de préservation du bois à haute toxicité.
L'idée est venue de l'exemple de la nature : en effet, le processus de pétrification du bois se déroule de façon similaire et ce procédé de nano-infiltration simule cette pétrification. Les échantillons analysés montrent que les propriétés mécaniques du bois sont améliorées, la résistance au feu est améliorée, ainsi que la résistance à l'eau, à l'huile, aux insectes ainsi qu'aux champignons.
via www.bulletins-electroniques.com
Our new office we just moved in last September (while there were still many construction workers working along with us in the building!) It is a very long project.. a long story to tell. But at this sentimental moment that finally within this year it is more or less 'completed', we are more than happy to share with all of you!
Le projet Parex.it (PARement EXtérieur pour Isolation Thermique) vise à développer un enduit d’isolation thermique par l’extérieur. Cet enduit sera à base minérale et utilisera des supers isolants granulaires. Les façadiers en assureront la mise en oeuvre, monocouche, au moyen de machines mélangeuses et projeteuses du commerce. L'enduit issu des travaux de Parex.it sera utilisé :
La nouvelle génération d’enveloppes végétales est un sol vertical, où pousse une végétation extensive. C’est une surface ensemencée à l’image du tuf dans laquelle la végétation s’installe et colonise le matériau. L’équilibre qu’atteint l’association des végétaux permet une consommation en eau rationnelle, et peu d’entretien. Ce mur végétal se veut autonome. C’est un processus de végétalisation de la ville plus qu’un jardin vertical. Un milieu capable de se transformer dans le temps et d’évoluer en fonction des situations.
La clef de la réussite de ce processus qui fait l’objet d’un dépôt de brevet, est un système simple d’éléments végétalisés. Ce module est révolutionnaire, il est constitué d’une matière poreuse solide interconnectée dans tous les sens de l’espace, ensemensable, et d’un substrat. Les porosités permettent aux graines de germer, les concavités où circulent l’eau et l’air permettent à la plante de s’enraciner. Les racines iront chercher l’eau et les matières nutritives dans un substrat minéral. La porosité du complexe protège la façade du bâtiment, elle est étudiée pour être suffisamment importante afin que les plantes puissent se fixer, mais empêche la végétation ligneuse spontanée de s’installer (arbres et arbustes dont les racines pourraient endommager la structure du bâtiment). Les modules ont la faculté de s’empiler et se juxtaposer. Ceux que nous avons inventés peuvent prendre plusieurs formes constructives: celles du parpaing, de la brique, du panneau agrafé, etc. On peut imaginer qu’ils aient deux faces poreuses (lire la suite).
Straw: The Next Great Building Material? - EBN: 4:3.
When the idea of building houses out of straw bales began gaining popularity about ten years ago, you could hardly mention the idea without generating a plethora of jokes about the three little pigs. Today—hundreds of houses later—straw is being taken a little more seriously. Books on the subject are selling like hotcakes, and even code officials in some areas are accepting this building system. While straw-bale construction is where most of the interest lies today, the use of straw in panelized construction systems will likely prove to be more significant for the building industry in the long term. This article takes an in-depth look at straw as a building material, including both straw-bale building systems and building products produced from straw.
Construire une maison en paille sans ossature bois Cela peut étonner... mais il est possible de construire des maisons en bottes de paille sans aucune autre structure ou support pour porter le poids de la toiture. Les maisons en paille les plus vieilles au monde ont été construites ainsi, au Nebraska, à la fin du XIXème siècle. Depuis lors, cette méthode de construction, où les bottes de paille, empilées en quinconce portent la toiture, est appelée la technique « Nebraska » ou « murs porteurs ».
Le développement durable dans la conception urbaine et architecturale
Récupérer les matières pour les réutiliser à l’infini, c’est le concept d’éco-conception « cradle-to-cradle » (du berceau au berceau), imaginé par l’architecte américain William McDonough et Michael Braungart, chimiste allemand spécialiste du cycle de vie des produits et ancien activiste de Greenpeace
Encore peu connus en France, l’architecte designer William McDonough et le chimiste allemand Michael Braungart sont pourtant deux personnalités de l’écologie industrielle. Leur ouvrage "Cradle to Cradle" date déjà de 2002. Leur credo, il est vrai, diffère des courants plus connus de l’écologie : loin d’une approche décroissante, ils défendent une consommation « intelligente », fondée sur la réutilisation permanente des matières et des objets.
Tous deux préconisent une « empreinte écologique positive », à travers une philosophie d’éco-conception qui consiste à penser le produit dès l’origine pour lui donner ensuite plusieurs vies. Et idéalement, le réutiliser à l’infini, y compris pour d’autres usages que sa fonction initiale. Eric Allodi, représentant en France de la technologie « CtoC », explique le procédé : « Toutes les matières qui composent un produit sont analysées pour identifier ce qui peut être recyclé et dans quelles filières de recyclage on peut les orienter, pour recréer de la matière première. »
Aujourd’hui, rares sont les produits pensés pour être recyclés, pourtant les solutions techniques existent. Eric Allodi donne l’exemple de la moquette « dépolymérisable » (la suite).
+ Le site Cradle to cradle
Archinect : News : $5000 paper house is made by a Swiss co. AG.
$5000 paper house is made by a Swiss co. AG the Universal World House is a $5,000, 390 square foot modular home, outfitted with plumbing and boarding facilities to support up to eight residents each. The secret of its construction is its "paper" shell; the resin-soaked cellulose, made from recycled paper, is shaped into honeycomb walls, which provide structural integrity and insulation to the houses.
Seating | Reee Classic Chair | plidesign.
The Reee chair was conceived by Pli as the answer to many customers' requests for an affordable, ergonomic chair made from recycled plastic for domestic and contract use. Pli has developed a unique supply chain in order to capture the value of high-quality plastic used by a leading brand games console manufacturer. Why use games consoles? New European Communities legislation, called the Waste Electric and Electronic Equipment directive (WEEE) requires electronics manufacturers to manage the reprocessing of the materials that come from their used products. The Reee chair takes advantage of this new source of plastic: high quality and from a single source.