Hydrocity® est un concept de gestion innovante de la ressource en eau, élaboré par quatre entreprises rennaises expertes du secteur. Grâce au traitement et au réemploi en boucle courte des eaux pluviales et des eaux grises, Hydrocity® assure une gestion optimisée et une valorisation des eaux non-potables.
Hydrocity propose une approche complètement systémique de la gestion de l'eau, incluant les études, la réalisation et la maintenance, en s'appuyant sur la complémentarité de chaque entreprise impliquée. Demain, grâce à Hydrocity, l'eau recyclée sera utilisée partout où l'eau potable n'est pas nécessaire.
La principale innovation d'Hydrocity est d'avoir su combiner toutes les compétences nécessaires pour constituer une offre complète permettant d'optimiser la gestion et la valorisation des eaux pluviales de surfaces imperméabilisées et de toitures, des eaux grises et des eaux noires. Hydrocity se positionne en amont des projets d'aménagement et présente de solides qualités techniques et économiques.
Lifeproject est une réflexion collective conduite en Grande-Bretagne par plusieurs agences d'urbanisme visant à apporter des réponses d'aménagement spécifiques aux zones inondables.
Les conséquences de l'inaction
Les perspectives de l'OCDE sur la gestion mondiale de l'eau.
Les ressources disponibles en eau douce subiront des pressions accrues, 2.3 milliards de personnes de plus qu’aujourd’hui (plus de 40 % de la population mondiale) étant appelés à vivre dans des bassins hydrographiques soumis à un stress hydrique élevé, notamment en Afrique du Nord et en Afrique australe, ainsi qu’en Asie du Sud et en Asie centrale.
Globalement, la demande d’eau devrait augmenter de quelque 55 % compte tenu des besoins croissants des industries manufacturières (+400 %), de la production d’électricité thermique (+140 %) et des ménages (+130 %).
Utilisé comme engrais, le phosphore provenait autrefois du fumier. Aujourd’hui, il est essentiellement importé de Chine ou du Maroc sous forme de minerai pour répondre au besoin de l’agriculture industrielle. Les spécialistes considèrent que les gisements commencent à s’épuiser et que l’on devrait atteindre un pic pour le minerai phosphaté vers 2030. La Chine d’ailleurs vient de mettre en place une taxe de 110% à l’exportation du phosphore.
Pour remédier à cette perspective de pénurie, la Suisse s’est posée la question soit d’extraire en bout de chaîne le phosphore dans les cendres d’épuration après épandage du phosphore dans les terres cultivées et dilution dans les eaux pluviales ; soit de le récupérer à la source dans l’urine (chaque jour, nous excrétons 1,5g de phosphore par personne).
Le projet de recherche transdisciplinaire Novaquatis mené par l’Institut de recherche de l’eau des Ecoles polytechniques Suisse (Eawag) a décidé d’explorer la seconde hypothèse.
Le développement de la technologie Nomix issue du projet Novaquatis vise à explorer le traitement séparé des urines et leur recyclage en éléments fertilisants (phosphore, azote, potassium) à partir des toilettes domestiques et publiques.
Si les enquêtes menées ont pu démontrer un taux d’acceptation sociale important (+ de 80%), le déploiement de la technologie Nomix se heurte encore à la frilosité des industriels du sanitaire qui doutent de la possibilité d’un fort marché potentiel. Pour l’instant le kit Nomix comprenant l’achat, la pose de toilettes, le traitement représente un investissement de 2000 FS).
Toutefois, les différents pilotes menés en Suisse, en Allemagne, au Danemark et en Autriche attestent des avantages plausibles de cette technologie et de son innocuité :
Un partenariat technologique avec la Chine a été mis en place où la séparation des urines était autrefois très répandue dans les campagnes. La solution est expérimentée pour lutter contre les phénomènes d’eutrophisation des zones côtières où les réseaux d’assainissement s’avèrent sous-dimensionnés pour répondre à l’extension urbaine.
Pour aller plus loin sur le net :
L'urinoir sans eau Uridan
Urinoir sans eau - dispositif anti-odeur par URIDAN
© Water Footprint network
Les gens utilisent beaucoup d’eau pour boire, faire la cuisine, se laver, mais ils l’utilisent encore plus pour la production de la nourriture, du papier, des vêtements en coton, etc. L’empreinte en eau est un indicateur de l’usage direct et indirect de l’eau par le consommateur ou le producteur. L’empreinte en eau d’un individu, d’une communauté ou d’un commerce est définie comme le volume total d’eau douce nécessaire pour la production de marchandises et services consommé par l’individu, la communauté, ouproduit par le commerce
Pour calculer votre empreinte individuelle sur l'eau : le calculateur de Water Foot Print
Pour aller plus loin :
Deux guides sur la gestion et la récupération des eaux de pluie en milieu urbain rédigée par une ONG australienne travaillant sur la surveillance des écosystèmes "Healthy Waterways".
Auteur de l'ouvrage "Traditions de l'eau dans le désert indien | les gouttes de lumières du Rajasthan", paru aux éditions l'Harmattan en 2001, Anupam Mishra expose comment le travail ancestral de l'eau a façonné une véritable ascèse collective et une éthique de l'eau dans une des régions les moins arrosées du monde.
> Source TED - Ideas worth spreading