PS1 vient d'annoncer le gagnant de son Young Architects Program, un concours annuel d'architecture. Le projet lauréat se nomme Hy-Fi. Créé par David Benjamin, du cabinet The Living, ce projet consiste en une tour dont la structure va partiellement se construire par elle-même à l'aide de biomatériaux.
Elle sera composée de deux types de briques.
1/ Des briques de matière vivante produites à partir de feuilles de maïs transformées et combinées avec un type spécifique de champignon pour créer les moules à partir desquelles les briques se formeront.
2/ Des briques réfléchissantes fournies par 3M. Placées en haut de la structure, elles renverront la lumière du jour sur le biomatériau situé plus bas, lui permettant de former les briques organiques.
La construction sera exposée en extérieur à New-York jusqu'à cet été avant d'être désassemblée écologiquement, les briques organiques étant compostées et les briques réfléchissantes rendues à 3M et réutilisées. Le processus complet a été pensé pour avoir l'empreinte carbone la plus faible possible.
Voir la vidéo de présentation du projet
L'agence d'urbanisme UrbanLab repense la gestion urbaine de l'eau à Chicago pour en faire un levier de restructuration territoriale et d'aménagement.
Le Sommer Environnement organise tous les ans un voyage d'études en interne afin de permettre à l'équipe d'appréhender le processus de construction d'un projet à travers l'analyse d'opérations terminées. Cette démarche comparative est un des éléments forts de la politique de formation mise en place par le Sommer Environnement. Par l'étude de cas, elle vise à appréhender des solutions techniques émergentes pour répondre aux enjeux de la construction et de l'aménagement durable.
Chaque voyage d'études donne lieu à un rapport d'étonnement sous forme de carnet de voyage.
Le voyage d'étude au Randstad Holland avait pour thème de la ville durable à la ville lacustre.
Qu'est-ce qu'une plante invasive ? Les scientifiques ont défini ces espèces selon des critères précis. Les plantes invasives sont des espèces végétales qui :
Adebiotech et l’ensemble de ses partenaires : les pôles de compétitivité Pôles Mer Bretagne, Mer PACA, Industries & Agro-Ressources (IAR) et Trimatec; les clusters Atlanpole Blue Cluster et Algasud, le CEA, Veolia et Fermentalg ont organisé le premier colloque national en novembre 2010 « Algues, filières du futur » ayant pour objectif de fédérer les différents acteurs du domaine et contribuer à promouvoir la compétitivité de la France dans ce secteur. Quatre Ministères et diverses structures ont soutenu cet évènement.
Afin de poursuivre cette dynamique collaborative, un rapport intitulé Livre Turquoise « Algues, filières du futur » a été rédigé et structuré de la manière suivante :
- La première partie du rapport porte sur les connaissances cientifiques, techniques et économiques du domaine.
- La deuxième partie analyse les deux filières micro- et macro-algues (acteurs, projets, atouts, verrous, perspectives).
- La troisième partie présente une feuille de route synthétisant les différentes propositions stratégiques concrètes validées par l’ensemble des acteurs, ayant pour but de contribuer à la structuration des filières Algues françaises.
Le livre est disponible gratuitement, sous format téléchargeable en ligne.
Ce rapport s’adresse à tous les acteurs (institutions gouvernementales, secteurs académiques et industriels,…) qui souhaitent s’informer, s’impliquer ou s’investir dans les diverses applications actuelles et potentielles des micro- et macro-algues (alimentation, santé, cosmétique, environnement, chimie verte, biocarburants…).
Utilisé comme engrais, le phosphore provenait autrefois du fumier. Aujourd’hui, il est essentiellement importé de Chine ou du Maroc sous forme de minerai pour répondre au besoin de l’agriculture industrielle. Les spécialistes considèrent que les gisements commencent à s’épuiser et que l’on devrait atteindre un pic pour le minerai phosphaté vers 2030. La Chine d’ailleurs vient de mettre en place une taxe de 110% à l’exportation du phosphore.
Pour remédier à cette perspective de pénurie, la Suisse s’est posée la question soit d’extraire en bout de chaîne le phosphore dans les cendres d’épuration après épandage du phosphore dans les terres cultivées et dilution dans les eaux pluviales ; soit de le récupérer à la source dans l’urine (chaque jour, nous excrétons 1,5g de phosphore par personne).
Le projet de recherche transdisciplinaire Novaquatis mené par l’Institut de recherche de l’eau des Ecoles polytechniques Suisse (Eawag) a décidé d’explorer la seconde hypothèse.
Le développement de la technologie Nomix issue du projet Novaquatis vise à explorer le traitement séparé des urines et leur recyclage en éléments fertilisants (phosphore, azote, potassium) à partir des toilettes domestiques et publiques.
Si les enquêtes menées ont pu démontrer un taux d’acceptation sociale important (+ de 80%), le déploiement de la technologie Nomix se heurte encore à la frilosité des industriels du sanitaire qui doutent de la possibilité d’un fort marché potentiel. Pour l’instant le kit Nomix comprenant l’achat, la pose de toilettes, le traitement représente un investissement de 2000 FS).
Toutefois, les différents pilotes menés en Suisse, en Allemagne, au Danemark et en Autriche attestent des avantages plausibles de cette technologie et de son innocuité :
Un partenariat technologique avec la Chine a été mis en place où la séparation des urines était autrefois très répandue dans les campagnes. La solution est expérimentée pour lutter contre les phénomènes d’eutrophisation des zones côtières où les réseaux d’assainissement s’avèrent sous-dimensionnés pour répondre à l’extension urbaine.
Pour aller plus loin sur le net :
L'urinoir sans eau Uridan
Urinoir sans eau - dispositif anti-odeur par URIDAN
Une réponse aux contraintes climatiques du sud de la Californie, à la pression foncière d’une région fortement urbanisée et au manque d’eau récurrent, le projet Organic Whittier Food Center conçu par Daniel Toole.
Aux rencontres TED - Ideas worth spreading, Kamal Meattle, chercheur indien, présente 3 plantes d'intérieur qui contribuent à purifier l'air :
> le site de l'association Plant'airpur
Brightfarms est une société new-yorkaise spécialisée dans l'aménagement de jardins terrasses et l'installation de serres hydroponiques dans les supermarchés.
> le site de la société Brightfarms,
Au travers de réflexion et d'études de cas menées dans des contextes divers, ce numéro d'Urbia consacré à la nature en ville et à son rôle pose la question de l'articulation entre deux exigences apparemment paradoxales de la durabilité urbaine: la densification de l'habitat et la naturation de la ville.
Le projet urbain durable ne rejette ni le minéral ni le végétal. Au contraire, il les présuppose. Il les ouvre l'un à l'autre et les met en relation sans pour autant les confondre. Le végétal devient ainsi une des lignes de force de la production urbaine. Il s'agit alors d'articuler des échelles d'aménagement, des densités, des rapports d'intensités entre le minéral et le végétal, favorable à la qualité des lieux et des liens sociaux. Il est aujourd'hui nécessaire de revenir sur l'opposition ville-nature. Toute matérialité urbaine comprend nécessairement artificialité et naturalité dans des proportions incommensurables, le minéral et le végétal se fondant de plus en plus étroitement sur les territoires de la ville et de l'entre-ville. Et si comme le dit Thierry Paquot «la ville a rendez-vous avec la nature, comme la lune avec le soleil, mais elle ne le sait pas!» (2004), les sept contributions de ce numéro démontrent que le rendez-vous a bel et bien déjà été pris.