PS1 vient d'annoncer le gagnant de son Young Architects Program, un concours annuel d'architecture. Le projet lauréat se nomme Hy-Fi. Créé par David Benjamin, du cabinet The Living, ce projet consiste en une tour dont la structure va partiellement se construire par elle-même à l'aide de biomatériaux.
Elle sera composée de deux types de briques.
1/ Des briques de matière vivante produites à partir de feuilles de maïs transformées et combinées avec un type spécifique de champignon pour créer les moules à partir desquelles les briques se formeront.
2/ Des briques réfléchissantes fournies par 3M. Placées en haut de la structure, elles renverront la lumière du jour sur le biomatériau situé plus bas, lui permettant de former les briques organiques.
La construction sera exposée en extérieur à New-York jusqu'à cet été avant d'être désassemblée écologiquement, les briques organiques étant compostées et les briques réfléchissantes rendues à 3M et réutilisées. Le processus complet a été pensé pour avoir l'empreinte carbone la plus faible possible.
Voir la vidéo de présentation du projet
Les technologies utilisées actuellement pour le stockage restent chères et à durée de vie limitée (et repose sur le captage d'un flux variable dans le temps tel que le rayonnement solaire). De nouvelles technologies de stockage basées sur la photosynthèse biologique pourraient bien changer la donne. Simultanément elle pourrait rendre les utilisateurs plus « consomm’acteurs ». Les nombreux projets de recherche pourraient bouleverser le déploiement des ENR... Explications.
Source : L'Expansion
Ce record mondial, réalisé en coopération avec les Universités allemandes d'Ulm et TU de Dresde, a été mesurée par l'organisme d'accréditation des installations d'essais (SGS). La campagne de mesures a également validé les performances élevées des cellules photovoltaïques organiques (OPV) par rapport aux technologies traditionnelles avec une lumière faible et à des températures élevées.
Le taux de conversion de 12% obtenu sur une taille standard de 1,1 cm2, combine en réalité deux matériaux absorbants - brevetés - qui convertissent la lumière sur différentes longueurs d'onde. En effet, l'utilisation de deux matériaux absorbants différents génère une plus forte récupération de photons et améliore considérablement la récupération énergétique à travers un plus haut signal de phototension.
via www.enerzine.com
Un réseau de chaleur et de froid exemplaire
(via Science et Environnement)
© Philippe Guignard
Pour chauffer et refroidir l'éco quartier de l'Ile Seguin (sur le site des anciennes usines Renault) ainsi que l'ensemble immobilier du Pont de Sèvres, Idex construit actuellement un réseau de chaleur et de froid particulièrement performant au niveau environnemental et urbanistique.
Aujourd'hui, l'équivalent de 5000 logements (80 000 m2 de rénovation et 300 000 m2 de neuf) est d'ores et déjà chauffé et refroidit par le réseau de chaleur et de froid.
A horizon 2020, l'installation assurera le bien-être thermique de plus de 10 000 habitants et 15 000 salariés. La ZAC Seguin comprendra en effet 15 000 équivalents logements (45% logements, 33% bureaux, 22% activités et équipements publics) pour une superficie totale de 1 000 000 m2, soit 150 000 m2 de rénovation urbaine (en 2015) et 850 000 m2 de constructions neuves RT 2005/RT 2012 (en 2020).
Trois sources d'énergies différentes pour 65% d'EnR&R
Pour atteindre un taux de 65% d'EnR&R, le réseau déployé par Idex combine trois sources d'énergies vertes différentes :
Selon les niveaux de températures, des thermo frigo pompes iront puiser dans un aquifère superficiel (10 puits forés dans la craie pour un débit supérieur à 1000 m3/h) pour chauffer les bâtiments l'hiver (avec une puissance de 20 MW) ou les refroidir l'été (avec une puissance de 25 MW).
Ce procédé est novateur car il offre la possibilité de faire du stockage géothermal inter saisonnier ; il n'avait, jusqu'à ce jour, jamais été utilisé en France à cette échelle.
Trois centrales de production d'énergies invisibles dans un environnement urbain à forte densité
L'échangeur vapeur est totalement intégré à l'infrastructure d'une copropriété. Les groupes froids et le stockage de glace se trouvent quant à eux dans les culées creuses du Pont de Sèvres. La centrale thermo frigorifique est enterrée. Ses infrastructures énergétiques invisibles ont donc permis aux architectes des bâtiments de laisser libre court à leur talent sans contrainte visuelle liée aux installations techniques de chauffage et de climatisation (cheminées, tours aéro-réfrigérantes, ect...).
Un projet environnemental reconnu et soutenu
Les ambitions environnementales d'Idex pour le réseau de chaleur et de froid de la ZAC Seguin ont été reconnues par le ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement : le réseau est le premier réseau français agréé BBC RT 2012 (commission TITRE V mai 2012).
De plus, afin de soutenir Idex dans les investissements nécessaires à un tel projet, une aide à hauteur de 4,2 M€ lui a été octroyée par l'ADEME à travers le Fonds chaleur.
Alastair Parvin est architecte et designer anglais qui s'intéresse aux nouvelles formes sociales, économiques et industrielles de la ville de demain.. Il a remporté de nombreux concours internationaux d'architecture.
Son projet de thèse "Server" propose un nouveau modèle pour l'agriculture britanique, en développant le long du réseau autoroutier des corridorss associant production alimentaire et production de bioénergie.
L'Etat californien a mis à la disposition des industriels et du secteur de la restauration un outil permettant de cartagraphier les stations de traitement des déchets organiques, afin de potentialiser les ressources pour la production de biogaz.
Adebiotech et l’ensemble de ses partenaires : les pôles de compétitivité Pôles Mer Bretagne, Mer PACA, Industries & Agro-Ressources (IAR) et Trimatec; les clusters Atlanpole Blue Cluster et Algasud, le CEA, Veolia et Fermentalg ont organisé le premier colloque national en novembre 2010 « Algues, filières du futur » ayant pour objectif de fédérer les différents acteurs du domaine et contribuer à promouvoir la compétitivité de la France dans ce secteur. Quatre Ministères et diverses structures ont soutenu cet évènement.
Afin de poursuivre cette dynamique collaborative, un rapport intitulé Livre Turquoise « Algues, filières du futur » a été rédigé et structuré de la manière suivante :
- La première partie du rapport porte sur les connaissances cientifiques, techniques et économiques du domaine.
- La deuxième partie analyse les deux filières micro- et macro-algues (acteurs, projets, atouts, verrous, perspectives).
- La troisième partie présente une feuille de route synthétisant les différentes propositions stratégiques concrètes validées par l’ensemble des acteurs, ayant pour but de contribuer à la structuration des filières Algues françaises.
Le livre est disponible gratuitement, sous format téléchargeable en ligne.
Ce rapport s’adresse à tous les acteurs (institutions gouvernementales, secteurs académiques et industriels,…) qui souhaitent s’informer, s’impliquer ou s’investir dans les diverses applications actuelles et potentielles des micro- et macro-algues (alimentation, santé, cosmétique, environnement, chimie verte, biocarburants…).
Le Syndicat des énergies renouvelables souhaite, à travers le Livre blanc des énergies renouvelables, apporter son concours à la définition de la politique énergétique française à l’horizon 2030 avec un souci prioritaire : contribuer à la relance durable de notre économie.
S’appuyant sur l’expérience de terrain de ses 500 entreprises adhérentes, qui couvrent l’ensemble des filières renouvelables électriques et thermiques, il entend démontrer à quelles conditions les énergies renouvelables peuvent à la fois participer au mix de production énergétique en préservant l’environnement et constituer le fer de lance d’une nouvelle dynamique industrielle, innovante, créatrice d’emplois et exportatrice.
Feuille de route du SER pour 2020, ce livre blanc présente les projections 2030 et décline douze propositions, accompagnées d’outils, pour parvenir à ces objectifs : 25 % d’énergies renouvelables dans notre consommation en 2020 et création de 125 000 emplois supplémentaires à cet horizon.
Une plateforme pour l'optimisation des phases pré-industrielles pour Aurora Algae, CA
L'entreprise Aurora Algae, en Californie, a inauguré le 3 septembre 2010 une plateforme pour la production, à partir d'algues photosynthétiques, de produits à destination des marchés pharmaceutiques, des suppléments nutritionnels, de l'aquaculture et des carburants. Le groupe souhaite marquer ainsi son ambition de passer de l'échelle pilote à l'échelle commerciale. Ceci est le résultat de 4 années de recherche au cours desquelles l'entreprise aurait développé des souches d'algues adaptées à une production commerciale à grande échelle.
Selon Graig Bafalis, PDG de la société, les objectifs majeurs de cette plateforme sont notamment axés sur :
Ce procédé utilise des algues modifiées génétiquement. En effet, les souches d'algues photosynthétiques développées sont moins riches en chlorophylle que le type sauvage, ce qui permettrait une pénétration plus profonde de l'énergie lumineuse, d'où un rallongement de la période de reproduction des algues et une augmentation du rendement. Le procédé utilisé pour la récolte des algues est issu d'une technologie communément employée dans l'industrie de traitement des eaux usées et qui serait peu coûteuse en énergie comparé à l'approche traditionnelle de centrifugation.
via algaeaqua.com