Environnement

Pour une économie circulaire

 

L'analyse du cycle de vie à l'échelle du quartier : la ZAC Claude Bernard à Paris

 

Immeuble de logement B1, architecte V; Brossy, © RIVP

 

L'aménagement de la ZAC Claude Bernard à Paris à donner lieu à une analyse du cycle de vie à l'échelle de l'opération. Une équipe de chercheurs canadiens reviennent sur cette expérience pour montrer son intérêt en terme d'aide à la décision.

Télécharger l'étude :  Téléchargement ACV_Quartier

[ Sources : Réseau Villes, Régions, Monde  ]

Les coopératives d'habitants, des outils pour refonder la ville durable

 

La Bocca della verita, un film de Yann Maury (30')

Dans nos sociétés contemporaines de marché, le logement est pour l'essentiel devenu un objet de spéculation financière et de rente, un objet à "forte intensité capitaliste" (Jean louis Laville 2006).

La sphère immobilière s'est ainsi "désencastrée" (disembedded) (Karl Polanyi) de la cité qui en a perdu le contrôle. Participant à cette "insouciante activité du marché" (David Bollier.2003) et à ses effets, une chaine immobilière marchande à étages multiples s'est mise en place : du repérage d'un foncier, en passant par la conception du projet immobilier, le choix requis des matériaux et des techniques de construction, l'octroi d'un prêt, l'établissement d'un prix de revient, de vente et la définition de marges financières ... Dans ce concert, chaque opérateur qui y a partie liée, entend dégager un surplus et satisfaire son intérêt immédiat. Et ce, au détriment de la fonction vitale et universelle d'un droit à habiter, prié de s'effacer derrière la somme des intérêts privés.

• via www.crevilles.org

Pour aller plus loin :

• les coopératives d'habitants sur le site de l'école nationale supérieure d'architecture de Grenoble.
• Les coopératives de logement en Uruguay : une alternative à la pénurie de logement,
• Les coopératives de logement : une nébuleuse d'initiatives à qui peine à trouver son modèle,
• De l'expérimentation à l'institutionnalisation : un modèle possible ?
• L'habitat coopératif, une histoire déjà ancienne,
• L'habitat autogéré, une alernative au maison de retraite ?
• Le logement générateur de nouvelles inégalités

 

La NASA illustre le réchauffement climatique depuis 1880

 

La Terre se réchauffe, et ce, toujours plus vite. Si les scientifiques ne cessent de le rabâcher, à coup d'études et rapports documentés, une poignée de climatosceptiques continue de nier cette réalité, arguant d'une manipulation planétaire. Alors, quoi de mieux qu'une animation pour mesurer le phénomène ? C'est ce qu'a effectué la NASA, en résumant dans une vidéo de 26 secondes 131 ans d’évolution des températures sur Terre, de 1880 à 2011.

Lire la suite >  ecologie.blog.lemonde.fr

Pour compléter : 

Une forêt urbaine : 3 fonctions

• Se souvenir,
• Récupérer l'eau des pluies et de la fonte des neiges,
• Rafraîchir l'été.

 

Des autoroutes bio-efficientes

  

> Pour aller plus loin

Maisons en paille en Grande-Bretagne

 

Maison passive en paille

L'architecte Bille Dunster (ZebFactory) s'est associé avec le fabricant Stramit pour produire des maisons passives à assoture bois utilisant les ressources combinées de la paille pour l'isolation thermique, les carreaux en terre cuite pour l'inertie et des panneaux photovoltaïque thermique.

Construction modulaire paille & bois

 

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Spécialisée dans l'écoconstruction modulaire, l'entreprise Modcell développe la préfabrication de panneaux isolants à base de paille ou de chanvre, utilisés tant en murs extérieurs qu'intérieurs.

 

S'appuyant sur cette technique pour valoriser les ressources locales et favoriser la mise en place de circuits courts, l'entreprise Modcell s'est spécialisée dans la construction modulaires d'écoles, de lotissements et de commerces.

Les défis bâtiments et santé | Colloque 2012

 

 Le Colloque Bâtiment et Santé : 24 mai 2012 à Angers

Organisé par l’association Bâtiment Santé Plus, présidée par le Dr. Suzanne Déoux,  l’Institut supérieur de la santé et des bioproduits d’Angers (ISSBA) et les étudiants du Master Risques en santé dans l’environnement bâti (RISEB), la deuxième édition du colloque les Défis bâtiment et santé aura lieu le le 24 mai 2012 à Angers.

 

 

Produits de construction & Santé, le thème de l’édition 2012  

Au cours du XX^e siècle, la prise de conscience de l’impact sanitaire des matériaux a été largement liée aux lourdes conséquences de l’utilisation diffuse de produits à base d’amiante, pourtant matériau naturel. Qu’ils soient minéraux ou organiques, biosourcés ou issus de la pétrochimie, tous les produits de construction doivent être caractérisés  par différents critères sanitaires. Lesquels ? Quelles sont les méthodologies d’évaluation ?

Quel est leur impact sur la qualité de l’air intérieur ? Quelles sont leurs émissions radioactives ? Leur comportement face au développement fongique ? Les matériaux des réseaux de distribution d’eau influencent-ils la qualité d’alimentation humaine ?

Toutes ces questions seront débattues lors des prochains DÉFIS BÂTIMENT & SANTÉ, par des intervenants aux compétences reconnues sur les diverses thématiques.

Cette manifestation qui bénéficie du soutien de divers acteurs de la santé et de la construction (Ministère de la Santé, industriels, maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre…) s'adresse à un public très large :

• décideurs politiques,
• collectivités territoriales,
• acteurs du bâtiment : programmistes, architectes, bureaux d’études, techniciens, industriels, entrepreneurs et artisans, promoteurs, constructeurs, bailleurs sociaux, sociétés de maintenance…
• professionnels de la santé, de la formation et de l’éducation.

Pour en savoir plus et s'inscrire en ligne : le site Des défis bâtiments et santé.

 

Le trophée Bâtiment et Santé

 

Parallèlement, le Moniteur, l’association Bâtiment Santé Plus, et les étudiants du master Risques en santé dans l’environnement bâti de l’ISSBA (Angers) lancent les Trophées Bâtiment et Santé. Le prix vise à récompenser les maîtres d’œuvre et maîtres d’ouvrage mettant en avant la santé dans la conception et la réalisation de leurs bâtiments.

 

>  Pour participer, cliquer-ici

Qualité de l'air intérieur

Surveillance de la qualité de l'air

 

"Ring around tree", jardin d'enfants, Tezuka Architects, Tokyo

Un décret

Un décret du 2 décembre 2011 définit les conditions de surveillance de la qualité de l'air intérieur dans les établissements recevant du public (ERP). Ce nouveau texte instaure de manière progressive cette obligation :

• avant le 1er janvier 2015 pour les écoles maternelles, les crèches, les établissements recevant des enfants de moins de 6 ans,
• avant le 1er janvier 2018 pour les écoles élémentaires,
• avant le 1er janvier 2020 pour les accueils de loisirs et les établissements d'enseignement du second degrè,
• avant le 1er janvier 2023 pour les autres établissements.

Des valeurs-guides

Des valeurs-guides pour les formaldéhyde, gaz incolore principalement utilisé pour la fabrication de colles, liants ou résines, et pour le benzène, substance cancérogène aux effets hématologiques issue de phénomènes de combustion (gaz d'échappement, cheminée, cigarette, etc.),  complètent de décret.

Ces valeurs-guides après avis de l'Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), en conformité avec celles définies par l'Union européenne et, par l'Organisation mondiale de la santé, correspondent à un niveau de concentration de polluants dans l'air intérieur, pour un espace clos donné, à atteindre dans les délais requis afin d'éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine.

Pour aller plus loin sur le Web

• Les valeurs-guides pour le formaldéhyde et le benzème,
• Le Réseau Recherche Santé Environnement Intérier
• L'observatoire pour la qualité de l'air intérieur
• Buldair - Ademe

 

Le végétal donneur d'ambiances : jardiner les abords de l'habitat en ville.

 

Thèse /mémoire
Magali Paris, Université de Grenoble, 2011

Qu'est-ce qui pousse les citadins à jardiner, dans des contextes souvent peu favorables, les abords de leur logement ?

Parmi les nombreux travaux consacrés à l'étude des modes d'habiter urbains, peu se sont jusque-là spécifiquement intéressés au rôle du "petit" jardin en balcon, loggia, terrasse ou pied d'immeuble.

Comment ce petit jardin - et en particulier son jardinage - permet-il à la fois de se ménager un chez-soi et de cohabiter avec ses voisins ? Comment ces pratiques contribuent-elles à créer des ambiances architecturales et urbaines spécifiques ?

Adoptant une approche pluridisciplinaire associant les dimensions spatiales, horticoles, sociales et sensibles du jardin, l'analyse s'attache à élaborer une typologie de configurations de jardins à partir de quatre critères : la morphologie (horticole et paysagère) des jardins, leur imaginaire, les perceptions sensibles et les tactiques habitantes dont ils sont le support. Cette typologie propose une rhétorique jardinière explicitant les formes de liens et de ruptures que les habitants créent entre eux et leurs voisins, entre leur logement et leur jardin, entre leur jardin et le voisinage et entre leur jardin et la ville. Elle intéresse directement la programmation et la conception des abords de l'habitat en questionnant les manières de composer le jardin et ses articulations au logement, d'agencer les logements entre eux et de penser le rapport du logement à la ville par le biais du jardin. Deux expériences pédagogiques réalisées à la fin de la recherche rendent compte de ce potentiel. Plus largement, cette recherche ouvre vers l'hypothèse selon laquelle les enjeux de l'habiter urbain se situeraient à la lisière jardinée entre un chez-soi (qu'il soit privé ou public) et la ville.

• via  tel.archives-ouvertes.fr
• Pour télécharger le mémoire

Les matériaux à changement de phase

Par leurs capacités à absorber ou libérer de la chaleur, tout en maintenant une température constante, les matériaux à changement de phase (MCP) consituent une solution d'avenir.

Une étude américaine (Lux Research) estime que le marché des MCP passera de 0 dollar aujourd'hui à 300 millions d'ici 2020.

A noter qu'à épaisseur égale, la performance énergétique des panneaux à intertie thermique est 12 fois supérieure à celle du béton. Un bel avenir dans les secteurs de la rénovation énergétique des bâtiments anciens, des fermes de données, des bâtiments à structure légère...

 

 

 

Pour en savoir plus sur les MCP :

• la société américaine Phase change energie solution,
• Une étude du CSTB sur le comportement des MCP,
• Les MCP sur wikipédia.

Le Village vertical : la longue marche d’une coopérative d’habitants à Villeurbanne

Largement médiatisé, le Village vertical apparaît comme une opération phare d’un mouvement qui tente de réinventer le statut de coopératives d’habitants en France, notamment autour de l’association Habicoop. On y débat de propriété collective dans une posture anti-spéculative. Mais ce projet est aussi, et peut-être avant tout, une histoire collective menée par un groupe d’« aventuriers du quotidien » pour reprendre et déplacer l’expression de Catherine Bidou-Zachariansen (1984). Portés par le désir de vivre autrement et par une exigence citoyenne qui les conduit à revendiquer un « dialogue à égalité » avec les pouvoirs publics, ils ont la conviction de faire œuvre de pionnier pour un droit à la ville et à un habitat choisi. Si cette opération est emblématique de l’effervescence actuelle autour de l’habitat dit alternatif, elle en révèle aussi les contradictions et les fragilités, dans un environnement institutionnel qui peine à s’adapter aux logiques d’expérimentation.

• via www.metropolitiques.eu
• Pour en savoir plus le lien du Village Vertical

Roadmap 2050 for the European climate foundation

Fondée en 2008, "the European climate foundation"  a pour objectif de faire de l'Europe l'un des acteurs majeurs de lutte contre les émissions de GES et de la promotion d'une économie sobre en carbone.

A travers la mobilisation d'experts européens, la ECF a publié récemment la Roadmap 2050 for the european foundation dont les principales directives sont reprises dans cette vidéo :

 

Création de la SEM Énergies POSIT'IF en Ile de France

Officialisée en novembre par le Conseil régional Ile-de-France, la nouvelle Société d’Économie Mixte "Energies Posit’If"  permettra d’accompagner dès 2012 des projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.

La priorité d’Energies Posit’If est de favoriser les projets de rénovation thermique dans les logements qui pour la plupart ont été construits avant les premières réglementations thermiques. 

Pour cela la région souhaite mettre en place un système de « Tiers investisseurs » qui permettra aux bénéficiaires de financer la rénovation grâce aux économies réalisées sur les futures factures d’énergie (notamment sur les factures de chauffage).

Energies Posit’If s’est fixé comme objectif de rénover au niveau « Facteur 4 » 2500 logements dans les 5 prochaines années soit 140 000 mètres carrés.

La SEM a également vocation à accompagner le développement de grands projets d’énergies renouvelables notamment la production de chaleur et d’électricité verte. Les aides permettront de financer 6 à 8 projets : cogénération biomasse, éolien, géothermie, méthanisation etc...

Les élus régionaux ont voté une enveloppe de plus de 4 millions d’euros, les villes de Paris, Créteil, les conseils généraux de Seine-et-Marne, de l’Essonne et du Val-de-Marne devraient suivre cette démarche afin de réunir un capital de 5,6 millions.

• via energy-cities.eu
• Pour en savoir plus sur le site du Conseil régional IdF

 

Densité d'intersection & rénovation des banlieues

En complément de l'étude ANR "Bimby" déjà présentée sur ce blog :

 

Une étude américaine conduite par Reid Ewing et Robert Cervero, intitulée "Travel and the built environment : meta-analys", conclut à la nécessité d'augmenter la densité d'intersection des trames viaires des banlieues américaines pour agir efficacement contre les effets négatifs de l'étalement urbain et l'utilisation systématique de la voiture.

Aux USA, l'empreinte énergétique d'un banlieusard, qui consacre 33% du budget familial au transport, est trois fois supérieure à celle d'un citadin.

En augmentant la densité d'intersection de 10%, on contribue à augmenter les déplacements à pied de 3%. En la doublant, les déplacements à pied augmentent de 39%.

Pour ces deux chercheurs américains, la nécessaire transformation des banlieues urbaines doit s'appuyer sur le concept de proximité et moins sur celui de densification considéré souvent comme négatif. Pour faire valoir leur point de vue, ils avancent le concept de "proximitification".

 

Pour Ellen Dunham-Jones (architecte urbaniste), la rénovation des banlieues constitue le grand chantier des 50 ans prochaines années. Au programme : réhabilitation des centres commerciaux moribonds, revitalisation des magasins type "gros hangars" abandonnés et parkings transformés en espaces verts.